Le marché immobilier en Seine-et-Marne affiche des signes de vitalité : après une période de recul ou de stagnation, les prix repartent doucement à la hausse, les volumes de transaction se stabilisent, et certaines communes se distinguent particulièrement. Voici ce qu'il faut retenir pour les prochains mois, que vous soyez acheteur, vendeur, ou simplement curieux.
Prix du m² : une hausse modérée mais très ciblée
- Le prix médian au m² dans le département est autour de ** 3 295 €/m²** pour l'ensemble des biens. Figaro Immobilier
- On note une progression d'environ +1 % en un an, mais sur 5 ans, la hausse atteint +26 %. Figaro Immobilier
- Pour le neuf, les chiffres sont plus élevés et la hausse plus soutenue : prix au m² médian supérieur, +6 % sur un an.
Source : Figaro Immobilier
Ancien vs neuf : des dynamiques différentes
Le marché ancien montre une stabilisation des prix après des années de recul : les baisses importantes semblent derrière nous, mais la hausse reste prudente.
Dans le neuf, la demande bénéficie de l'attrait de prix encore attractifs dans certaines communes et de l'offre de logements raisonnablement accessibles.
Les communes en forte progression
Certaines villes sortent du lot :
- Chessy, Serris, Magny-le-Hongre, Bussy-Saint-Georges et Fontainebleau figurent parmi les plus chères du département. Figaro Immobilier
- Montée des prix particulièrement marquée à Montereau-Fault-Yonne (+23 %), Lieusaint (+13 %), Cesson (+12 %), Saint-Fargeau-Ponthierry (+11 %) etc. Figaro Immobilier
- A contrario, certains secteurs plus ruraux ou moins bien desservis connaissent des baisses ou des stagnations
Source : Figaro Immobilier
Facteurs moteurs du marché actuellement
Taux de crédit plus favorables : la baisse ou la stabilisation des taux permet de redonner du pouvoir d'achat aux acheteurs.
Une demande renouvelée, notamment des primo-accédants attirés par les prix encore “raisonnables” dans certaines communes périphériques.
Offre de logements ancien plus abondante, ce qui donne plus de choix et pousse les vendeurs à ajuster leurs prix.
Position géographique : proximité de Paris, dessertes de transport, cadre de vie (espaces verts, services) continuent d'être des critères décisifs pour les acheteurs. Certaines communes font la différence.
Ce qu'attendre pour les prochains mois
Une légère hausse des prix semble plausible, surtout pour les maisons et biens dans les zones les plus prisées, si les conditions de crédit restent stables.
Le marché devrait rester sélectif : les biens bien situés, bien entretenus, ou connectés aux transports se vendront mieux.
Les vendeurs devront bien positionner leurs prix pour éviter les délais excessifs : la concurrence s'intensifie dans les secteurs en hausse.
Pour les acheteurs, rester informé, être prêt à agir rapidement, et profiter des communes périphériques pour maximiser le rapport qualité / prix.
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